Le parcours de cette promenade est riche en surprises, traversant une variété de paysages et d'ambiances.
Les nombreux points de vue offrent des panoramas sur la vallée de la Moselle, les vignes et les villages du coteau.
Le tracé de la promenade fait découvrir aux curieux la pelouse calcaire du plateau, la forêt où se cache la tour Bismarck, puis dans le village de Scy-Chazelles, la maison de Robert Schuman, l’église fortifiée, les habitations vigneronnes…
Le site classé du Mont Saint-Quentin, considéré comme le poumon vert du territoire, est riche en patrimoine architectural, paysager et écologique.
En partie classé Natura 2000, il abrite de nombreux habitats et espèces protégés, tant au niveau européen que local.
- A pied : niveau difficile | A VTT : niveau difficile
- 8,3km | 180m de dénivelé
Zoom sur la biodiversité
Les amphibiens et salamandres
Des amphibiens comme les salamandres tachetées et les grenouilles rousses y vivent. Ces espèces se reproduisent dans des mares.
Deux mares du Mont Saint-Quentin sont connues pour abriter ces amphibiens, régulateurs des populations d’insectes : la mare du Parc Saint-Anne et celle créée par la commune de Lessy dans le vallon des Bruyères.
Malheureusement, les amphibiens doivent traverser la route du col de Lessy pour rejoindre leur lieu de reproduction, ce qui entraîne une forte mortalité malgré l’existence d’un passage pour crapauds, l’un des premiers en France et le premier en Lorraine !
Le saviez-vous ?
Les amphibiens, étant philopatriques, retournent sur leur lieu de naissance pour se reproduire. Il faudra donc un certain temps avant qu’ils ne colonisent la nouvelle mare, moins dangereuse d’accès.
Les pelouses calcaires
Comme dans de nombreux sites des Côtes de Moselle, le Mont Saint-Quentin abrite des pelouses calcaires, riches en faune et en flore protégées.
Pour maintenir ces milieux ouverts et préserver les habitats et espèces présentes, l’intervention humaine est quasi inévitable. Cela peut se faire par des actions mécaniques comme le débroussaillage ou par des actions plus naturelles comme le pâturage. En broutant, les animaux empêchent les milieux d’être colonisés par de la végétation arbustive et arborée, pérennisant ainsi les pelouses.
Dernière mise à jour le 24.04.2025